Le blog dbSQWare – toujours à la pointe de l’actualité – a décidé aujourd’hui de mettre en avant un livre paru… l’année dernière.
Car, contrairement à une analyse économique ou géopolitique, il ne se périme pas en un mois. Au contraire : une version 1.3 est disponible depuis depuis décembre 2016.
Mais de quoi parlons-nous, au juste ? Comme le laisse deviner l’image qui illustre cette introduction, nous allons attirer votre bienveillante attention sur « PostgreSQL, architecture et notions avancées », de Guillaume Lelarge,
Voyons aujourd’hui, si cela vous dit, ce que dissimule cette sobre couverture orangée…
Il existe de nombreux ouvrages concernant cette base de données Open Source, c’est vrai, mais ils sont majoritairement en anglais. Ceux disponibles en français optent pour une approche pratique, c’est à dire visant un public d’administrateurs découvrant ce moteur ou de développeurs devant l’utiliser.
Or, il est toujours bon d’en connaître suffisamment sur le fonctionnement interne d’une base de données pour être capable de trouver soi-même une solution à ses problèmes. Pour cela il n’existe pas de raccourcis : il faut suivre la logique de l’implémentation et en comprendre les choix afin de l’utiliser correctement.
Heureusement pour nous, Guillaume Lelarge a pris la peine de détailler chaque point depuis les concepts généraux jusqu’à la maintenance et les pratiques de sécurité. Vous vous doutez qu’avec ce genre d’approche vous n’achetez pas un roman mais plutôt une référence à consulter de loin en loin, lorsqu’un nouveau problème se pose et que vous devez vérifier un point précis. Il vaut mieux avoir dépassé le stade de la prise en main pour apprécier les informations. Ce n’est clairement pas un guide d’initiation et c’est tant mieux.
Nous n’allons pas détailler le contenu page après page : ce serait fastidieux et n’apporterait rien.
Nous allons seulement vous encourager à y jeter un œil en vous donnant notre point de vue d’utilisateurs réguliers de PostgreSQL et de lecteurs : parmi tous les livres en notre possessions sur le sujet (pour en citer quelques uns : « Postgresql Up and Running », « PG 9 Admin Cookbook » et « PG 9 High Performance »), c’est le seul qui prennent la peine de descendre aussi bas dans les détails, rappelant dans la démarche les Oracle Concepts (pas sûr que ce soit le meilleur compliment à lui faire connaissant son affection pour Oracle mais il n’empêche que c’était un exemple de documentation).
A la génération 2.0.1 qui s’exclame déjà « Mais il y a internet maintenant ! Les livres, c’est nul ! », nous objecterons ceci : un livre est organisé par son auteur. Il suit une progression. Il vous laisse le temps de vous interroger. Lire sur un écran et lire sur papier sont deux parcours différents pour vos yeux. Les deux sont valables : c’est votre état d’esprit qui est différent. Si vous tenez au numérique (nous ne jugeons pas. Nous comprenons), il existe une version pour Kindle. Moins chère, moins lourde mais que vous ne pourrez pas laisser traîner négligemment sur votre bureau.
A la génération CAC40 qui s’exclame déjà « Placement produit ! Collusion des Puissants ! », nous répondrons : non. Nous ne connaissons pas l’auteur (tout juste l’avons nous croisé dans les locaux de Dalibo) (Société pour laquelle nous ne travaillons pas) (c’est pénible, cette atmosphère de suspicion permanente que vous distillez !).
C’est un bon livre sur PostgreSQL, complet, en français, et pour lequel l’auteur assure un suivi régulier. 49 euros (version papier) bien investis. Ce n’est pas cher rapporté au nombre de « Ah, c’est pour ça ?.. », « Ah bon, ça sert à ça ?.. » et « Tiens ? J’ignorais que… » cela nous a procuré à la lecture.